vendredi 25 mars 2011

Comme un printemps…

Je sens l’énergie de la vie qui bouillonne dans mes veines. Cette énergie créatrice qui demande à s’exprimer, qui réclame son droit d’exister.

Et il y a simultanément l’hiver persistant qui recouvre ses élans de son doux manteau blanc. Alors j’accueille ces contradictions avec humour, parfois avec impatience, mais sachant que ce n’est qu’une question de temps… le printemps va naître malgré tout. 

La vie gagne ses droits sur tout. Elle pousse qu’on le veuille ou non. Elle est là explosive chaque printemps. La nature nous enseigne. Les saisons nous révèlent les cycles de la vie; ils sont là. Aussi bien se lier d’amitié avec eux et accepter ce qui est. La vie est passionnante, vibrante, même lorsque tout semble dormir. Ce qui n’est qu’une illusion, seul le rythme change.

Ce matin j’ai envie d’entrer en communion avec tout ce qui Est. Avec la terre, avec le ciel, avec le mystère de la vie, avec tout… et voilà que cette simple présence me rends libre, me rempli d’un sentiment de plénitude et je contemple la perfection de ce qui Est!

« C’est une grâce que d’être vivant et d’avoir l’occasion de nous mettre en rapport avec la vie en nous et autour de nous. »  (Vimala Thakan)


3 commentaires:

  1. Bonjour, je découvre tranquillement votre blog grâce à une amie... Ce soir, je vis de l'ambivalence et une certaine colère face à cette vie qui donne, mais qui sait aussi reprendre. Je viens de visiter mon père, atteint de la maladie d'Alzheimer. Il réside depuis 2 mois dans une résidence privée, aux portes codées. Chaque fois que je le visite, je suis secouée, bouleversée. J'essaie de me rattacher au fait qu'il est toujours vivant, qu'il peut encore vivre des moments de bonheur, mais je dois aussi accepter les pertes subies, la mémoire qui s'effrite, le discours de moins en moins fluide. Tout ça fait tellement mal et me semble tellement injuste. Mon père, qui était un homme d'extérieur, doit maintenant attendre nos visites pour sortir dehors, pour humer l'air frais. Son teint est gris et triste. Et je lis un grand vide dans ses yeux, ce qui ne fait que me rendre encore plus triste. J'espère sincèrement que le printemps ramènera dans ses yeux une étincelle de vie.

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  2. Bonjour Rachel,

    J'ai énormément de compassion pour ce que vous vivez ! Ma mère a été en résidence aussi, ce n'est pas facile, je sais. Peut-être que votre père en est à l'hiver de sa vie? Ce qui ne vous empêchera pas de vivre le printemps et de lui apportez un peu de celui-ci lorsque vous allez le visiter. Et de l'aimer comme il est maintenant, avec ce qu'il est...

    Bon courage et beaucoup d'amour.
    P.S.: Vous pourriez lire le dernier texte à l'onglet "messages inspirés".

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  3. C'est dont joli ces petites fleurs qui foncent vers la lumière du printemps!
    Jean-Pierre x

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