En
cette période, plusieurs plongent dans le bilan de l’année qui se termine et
élaborent des projets pour l’année à venir: Voir ce qui pourrait être
transformé dans la prochaine année, écrire une liste de souhaits, faire un tableau de rêve, etc…..
Cette année, moi, je me questionne sur cette tradition que j’ai installée dans
ma vie.
J’ai
enseigné ces pratiques depuis plusieurs années, et par automatisme ce rituel
connu et rassurant émerge... Mais si j’écoute bien, cette année je ne le sens
pas, je n’ai pas l’élan.
Je
me sens tellement bien ICI et MAINTENANT, PLEINE de ce PRÉSENT, consciente que
le passé et le futur n’existent pas réellement.
Alors, je me questionne :
Pourquoi cette habitude de se projeter dans le passé ou le futur ?
Est-ce pour avoir la sensation que nous sommes vivants et que nous allons le rester?
Est-ce un sentiment d’insécurité, une peur inconsciente de la mort?
Est-ce un besoin de croire que nous serons encore là demain et après…?
Est-ce une illusion qu’il nous manque quelque chose, que nous sommes incomplets ?
Ma réflexion ultime du moment est:
Et si je laissais la VIE être la VIE?... Et c’est TOUT.
Pourquoi cette habitude de se projeter dans le passé ou le futur ?
Est-ce pour avoir la sensation que nous sommes vivants et que nous allons le rester?
Est-ce un sentiment d’insécurité, une peur inconsciente de la mort?
Est-ce un besoin de croire que nous serons encore là demain et après…?
Est-ce une illusion qu’il nous manque quelque chose, que nous sommes incomplets ?
Ma réflexion ultime du moment est:
Et si je laissais la VIE être la VIE?... Et c’est TOUT.
Alors
je constate que mon attention est de plus en plus portée sur ce qui EST, sur ce
que je vis à chaque instant et cela me comble. Il m’est devenu très difficile
de prévoir à l’avance, de planifier à long terme. Certes, j’ai beaucoup de
beaux projets pour l’année à venir, mais je n’y suis pas attachée.
Ce
qui m’importe, c’est d’ÊTRE là, dans ce qui se vit à l’instant même où ces mots
s’écrivent. Et de les écrire parce-que c’est l’élan du moment.
Comme
la vie est simple lorsqu’elle est vécue à partir de notre plénitude…
Voici un extrait de la Rencontre du 27 décembre 2015.
(Le seul extrait, filmé par ordinateur. Désolée pour la qualité de l’image et du son.)
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