Cette affirmation de
Krishnamurti me touche profondément, particulièrement aujourd’hui. Il y a cette
énergie émergente, pressente même, de personnes ressentant ce besoin, cet appel
fondamental à être connecté, à sentir que nous sommes le monde.
Depuis des années,
Krishnamurti nourrit mon esprit et mon âme de sa sagesse. J’aime la finesse, la
simplicité de cet homme. J’admire sa capacité à nommer l’innommable, à
transmettre avec clarté l’évidence même.
Il invite à observer la
pensée, à voir le conditionnement de la pensée, à prendre une distance avec
celle-ci, à voir les choses et les êtres comme ils sont, pas selon le rôle que
nous leur avons attribué. Le simple fait de « neutraliser » la pensée allège notre
existence. Cela donne des ailes à notre âme qui rêve de liberté.
Apprendre doucement à
déconditionner la pensée, à cesser ce processus mécanique que nous avons
installé... Développer l’aptitude à voir autrement, à prendre une saine
distance le temps de s’adapter à une nouvelle vision. Ce seul processus
d’arrêter la pensée et l’action mécanique provoque l’Éveil. Car, lorsque
l’homme trouve Sa Vérité, il ne reste que la perception réelle de ce qui Est!
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« La vérité est un pays sans chemin. »
(Krishnamurti)
